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Le jeûne selon PAF

Jeûne : quand, comment, pourquoi ?

Jeûner consiste à arrêter de consommer des aliments solides, tout en continuant à boire certaines boissons. Le jeûne existe depuis la nuit des temps dans de nombreuses religions, à l’origine pour “épurer l’esprit et le corps”. Plus récemment elle a commencé à gagner ses lettres de noblesse dans le milieu médical (tout en restant controversée), notamment dans la prévention et le traitement de certaines maladies chroniques comme le cancer.

Le jeûne est une habitude que nous avons malheureusement perdu à cause de la surabondance de l’alimentation. Pourtant n’avez-vous jamais observé les animaux jeûner lorsqu’ils sont malades ?

Boris Jean, naturopathe, nous explique tout sur cette pratique remise au goût du jour.

Qu’est-ce qu’un jeûne ?

Le principe du jeûne est simple : forcer le corps à puiser dans ses réserves pour provoquer ce qu’on appelle l’autolyse, un fonctionnement naturel de survie qui permet (s’il est réalisé pendant une durée limitée et sous certaines conditions) de régénérer l’organisme plus rapidement que d’habitude.

Explications sur le fonctionnement du jeûne

Le corps a besoin d’énergie pour fonctionner. Cette énergie est fournie par le glucose (notre carburant principal). Le glucose est aussi important pour nos cellules que l’oxygène et l’eau. Le glucose provient principalement de notre alimentation. Il se trouve dans les aliments contenant des glucides (“sucres” rapides ou lents) : pain, céréales, féculents, légumineuses, fruits et légumes, et toutes les sucreries y compris les boissons sucrées.

Lorsque l’on jeûne, le corps est privé d’aliments, et donc de glucose : il doit donc se débrouiller coûte que coûte pour chercher du glucose dans plusieurs sources internes :

  • D’abord dans le foie et les muscles : ces organes possèdent une petite “réserve de sécurité” de glucose ; de quoi tenir à peine quelques heures
  • Puis dans notre masse graisseuse
  • Et enfin dans notre tissu musculaire ou dans des tissus inutiles. L’organisme déconstruit ces tissus pour retrouver de l’énergie. C’est ce qu’on appelle l’autolyse. C’est pour cette raison que l’on maigrit lors du jeûne. En cas de manque de glucose, le corps est en effet capable de transformer du gras ou des protéines en glucose.

Cette fabrication de glucose ne provenant pas de l’alimentation conduit aussi à la production d’acides (lactiques et pyruviques) et de corps cétoniques. Ces déchets du métabolisme sont toxiques s’ils s’accumulent dans le corps.

Les bienfaits du jeûne

Le fait de ne plus manger d’aliments solides permet de mettre l’appareil digestif au repos. Ce dernier consomme plus de 20% de notre énergie quotidienne en temps normal. Mis au repos, l’énergie économisée peut ainsi être mise à profit pour d’autres tâches comme la détoxification ou la régénération des tissus.

Cette économie d’énergie et l’autolyse apportent plusieurs bénéfices importants :

  • Régénération digestive. Le repos digestif permet à la muqueuse digestive de se refaire une beauté et évite la multiplication des mauvaises bactéries dans le microbiote intestinal.
  • Dynamisation. En mettant le corps en mode “survie”, le jeûne stimule les cellules immunitaires, notre première ligne de défense.
  • Destruction des tissus malades. Pour chercher des sources d’énergie, le corps va essayez de détruire non seulement du muscle et du gras, mais aussi de vieux tissus malades ou inutiles, comme des kystes ou des tumeurs.
  • Détoxification. L’autolyse permet aussi, en détruisant les tissus graisseux de libérer les toxines (stockées habituellement en grande partie à l’intérieur du gras). La consommation de boissons drainantes comme les jus de légumes pendant le jeûne permet de mettre en circulation ces toxines pour les porter vers les portes de sorties (appelées “émonctoires”): le foie, les reins, les intestins, la peau, les poumons.
  • Perte de poids. La fonte graisseuse est rapide en cas de jeûne, mais attention à la reprise ! Il faut aussi veiller à ne pas trop détruire de muscle car le tissu musculaire est plus difficile à reconstruire que la graisse.
  • Stimulation intellectuelle et émotionnelle. Après un jeûne, on se sent plus léger physiquement mais aussi mentalement : le corps fait le tri dans l’esprit (qui s’éclaircit), et en profite parfois pour libérer des émotions profondément enkystées.

Quand faire un jeûne ?

La durée du jeûne varie en général de 1 jour à 30 jours. Au delà de 40 jours le jeûne présente un risque important pour la santé. Il est préférable de faire le jeûne pendant une période chaude pour éviter que l’organisme brûle inutilement l’énergie dont il a besoin pour combattre le froid. D’ailleurs le jeûne a déjà tendance à refroidir légèrement le corps car il ralentit le métabolisme, notre chaudière.

L’idéal est de faire cela pendant une période de congés : le jeûne est un moment de vraie “pause”, un temps pour s’occuper de soi. Des temps d’activité physique suivis de temps de détente augmenteront les effets du jeûne.

Et pour maintenir une motivation intacte et se soutenir dans les moments délicats, il est recommandé de faire le jeûne en binôme avec un proche ou un(e) ami(e).

Comment faire un jeûne ?

Avant le jeûne : la préparation

Un jeûne ça se prépare VRAIMENT. La phase de préparation est non négociable et doit durer idéalement le même temps du jeûne en tant que tel : pour 1 semaine de jeûne il vous faudra donc 1 semaine de préparation. Au minimum la moitié du temps du jeûne.

La préparation consiste à préparer “le terrain” petit à petit. Il est essentiel pendant cette phase de diminuer l’alimentation “encrassante” pour arriver par paliers successifs au dernier jour de cette phase à une alimentation totalement “hypotoxique”.

On commence par éliminer les produits les plus encrassant.

Dans l’ordre :

  • L’alcool
  • Plats préparés, en conserve ou en bocaux
    • Produits trop sucrés : friandises, confitures, sodas, pâtisseries, glaces, chocolat, ketchup
    • Produits trop gras : pâtes à tartiner, viennoiseries, frites, chips et gâteaux apéritifs, sauces, charcuterie, mayonnaise, pizza, burger…Les produits ultra-transformés :
  • Certaines protéines animales :
    • viandes rouges
    • le lait de vache, les fromages et la crème fraîche

Puis, on diminue progressivement les aliments un peu moins encrassant. Dans l’ordre :

  • Les produits animaux
    • les viandes blanches, puis les poissons/produits de la mer, enfin les œufsLes produits animaux :
    • on poursuit avec les produits laitiers (à base de lait de vache, chèvre ou brebis) : yaourts et préparation laitières, beurre…Les produits animaux
  • Le thé et le café
  • Les produits à base de gluten (blé, orge, seigle) : pain blanc, pâtes à base de blé, gâteaux et tartes.

En parallèle de toutes ces restrictions, on augmente la proportion des aliments vitalisant ci-dessous, provenant de l’agriculture raisonnée, ou, mieux, de l’agriculture biologique (pour éviter un maximum les pesticides) :

  • Les fruits et légumes (de saison de préférence) et les jus de légumes
  • Les algues et champignons 
  • Les céréales sans gluten (riz, flocons d’avoine, de châtaigne, sarrasin, maïs) et certains féculents : pomme de terre vapeur, patate douce, riz basmati semi-complet, quinoa
  • Les légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots blancs et rouges, fèves, pois cassés et produits à base de soja (tofu nature ou mariné, tempeh, soupe miso)
  • Les oléagineux : amandes, noix, noisettes… ou graines (courge, tournesol, sésame)
  • Les laits végétaux (avoine, soja, amandes, millet…) sans sucre ajouté
  • Tisanes et infusions à bases de plantes et d’épices.

Le plus important est de prendre son temps en mangeant, et surtout de bien mâcher les aliments pour limiter le travail digestif. Le(s) dernier(s) jour(s), on ne consommera plus que des légumes (crus ou cuits).

Pendant le jeûne

En soi, la phase de jeûne est très simple : pendant cette période, seules les boissons détoxifiantes sont autorisées :

  • L’eau, l’eau et l’eau ! La consommation d’eau doit être d’environ 1,5 litres par jour pour favoriser l’élimination des toxines. Il faut privilégier les eaux de source.
  • Les tisanes : chardon marie, pissenlit, romarin, artichaut… Il est essentiel de drainer toutes les toxines vers les portes de sorties ! Le must : de l’extrait de plante de chardon-marie à mettre dans vos verres d’eau.
  • Les jus PAF riches en légumes : de préférence FORCE et GRATITUDE
  • Les bouillons de légumes faits maison et sans sel ou matière grasse ajoutés (type bouillon cube

Prenez du temps pour vous

Cette phase est le moment pour s’occuper de son corps : par exemple en s’offrant des massages, en allant au sauna/hammam,  ou simplement en s’allongeant avec une bouillotte sur le ventre.

Il est indispensable de respecter ses horaires de repos et sommeil : faire une sieste de moins 20 minutes permet au corps de recharger les batteries pour une demi-journée.

Bien entendu, l’idéal est de profiter du jeûne pour éloigner au maximum les écrans et téléphones, et en profiter en pour pratiquer des activités relaxantes : écriture d’un journal, dessin, lecture, écoute de musiques, méditation, exercices de respiration… Autant d’astuce pour éviter de penser à la faim !

La pratique d’une activité physique (dans la limite du raisonnable, c’est à dire en écoutant les signes de fatigue corporelle) sera un accélérateur de la cure : ballade en nature, étirements, exercices de yoga, de Pilate ou de Qi Gong, natation, vélo, marche rapide ou jogging… Faites selon vos envies du moment, mais ne négligez pas ces activités pour éviter de passer vos journées passivement devant vos séries préférées…

Après le jeûne : la récupération

Comme la phase de préparation, la phase de sortie du jeûne est une transition ultra-importante et devra durer le même nombre de jours que le jeûne.

Elle consiste à reprendre progressivement une alimentation hypotoxique dans l’ordre inverse de la phase de préparation : on commence par des soupes, légumes cuits et crus, puis des oléagineux, fruits, légumineuses, céréales sans gluten etc…

Etape par étape, mais en essayant d’éviter de retourner jusqu’aux aliments encrassant bien entendu ! Le but du jeûne est en effet aussi de mettre en place de nouvelles habitudes alimentaires saines et durables.

Les désagréments momentanés à surveiller !

La mise en circulation des toxines libérées par le jeûne peut provoquer un certain nombre d’ « effets secondaires ». Ils sont tout à fait normaux et indiquent même que le jeûne fonctionne bien : c’est ce qu’on appelle “la crise curative”. Il faut néanmoins surveiller ces signes car s’ils deviennent trop forts ou récurrents ce seront des signaux d’alarme pour arrêter le jeûne.

Signes “normaux” :

  • Maux de tête
  • Sueur, haleine, urines, gaz nauséabonds
  • Temps de sommeil réduit, difficulté d’endormissement
  • Petits vertiges ou nausées
  • Diarrhée légère

Signes de vigilance dont l’évolution est à surveiller :

  • Migraine
  • Boutons ou problèmes de peau
  • Douleurs musculaires ou articulaires
  • Fièvre
  • Apparition de symptômes d’une maladie ancienne

Signes alarmants impliquant l’arrêt du jeûne :

  • Évanouissement, hallucinations, bouffées d’angoisse
  • Insomnie supérieure à 2 nuits
  • Arrêt du fait d’uriner
  • Crise d’acétone
  • Problèmes du rythme cardiaque ou chute de tension

En cas de “signes alarmants”,  il faut arrêter le jeûne et passer immédiatement à la phase de récupération. Si les troubles persistent plus de 24h après la fin du jeûne, il est vivement recommandé de consulter un médecin.

Avertissements contre-indications

A cause de l’autolyse induite par le jeûne, et de la mise en circulation de toxines, tout le monde ne peut pas le pratiquer :

  • Les personnes très fatiguées et/ou très maigres. Le corps doit en effet avoir suffisamment d’énergie disponible pour pratiquer l’autolyse et les émonctoires doivent être en bon état de fonctionnement. Les personnes souffrant de maladies du foie ou des reins ne peuvent donc pas faire de jeûne sans être suivi par un professionnel.
  • Les personnes atteintes de certaines maladies comme l’hypotension, le diabète insulinodépendant ou certains troubles du comportement (anorexie/boulimie, dépression, psychose…) ou ayant recours à de nombreux médicaments.
  • Les nourrissons (ils n’ont pas assez de réserves), les femmes enceintes et allaitantes (les toxines mises en circulations sont dangereuses pour le bébé).

En cas de doute, il est nécessaire de consulter un naturopathe ou de se faire accompagner pendant le jeûne. Il existe des centres spécialisés ou des séjours encadrés (type “jeûne et randonnée”).

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