A seulement 22 ans, Pauline Payet compte déjà quatorze ans de tennis. Désormais professionnelle, la pétillante tenniswoman se dépasse chaque jour un peu plus pour grimper toujours un peu plus haut !
Son secret ? Prendre soin d’elle, notamment à travers une bonne alimentation.
Comment en êtes-vous arrivée à être tenniswoman ?
Un peu par hasard ! A 8 ans, je faisais de la natation dans la piscine d’un club de tennis. J’ai eu des soucis aux tympans, je ne devais plus mettre la tête sous l’eau, donc j’ai dû arrêter. Puisque j’étais dans un club de tennis et que je voulais faire un autre sport, j’ai eu envie d’essayer. Ça m’a tout de suite plu, j’ai été assez douée dès le départ, donc ça s’est fait comme ça. J’ai continué et je n’ai jamais lâché ! Qui sait, si je n’avais pas eu de problèmes aux oreilles, je n’aurais peut-être jamais fait de tennis…
Qu’est-ce-qui vous a poussé à continuer ? Le plaisir, la réussite ?
Je pense que c’est un mix des deux : j’ai été tout de suite repérée, je suis devenue championne de La Réunion à neuf ans. Ça s’est enchaîné rapidement, je partais faire des tournois nationaux en métropole, et j’ai été en tête de ma catégorie à chaque fois. J’adorais ça. Je n’avais qu’une hâte en sortant de l’école, c’était d’aller jouer au tennis !
Vous avez quitté La Réunion, à l’âge de 13 ans, pour vivre votre passion. Ça a dû vous forger un moral en acier…
Ah oui, forcément ! Ça forme, j’ai été très vite autonome, même si ce n’était pas toujours évident quand la famille est à 10000 km. Comment j’ai tenu ? En me rappelant pourquoi je suis partie, pourquoi j’ai commencé, pourquoi j’ai fait tous ces efforts.
Garder l’objectif en tête, c’est ce qui donne la force de continuer.
Qu’est-ce qui vous motive, qui vous donne envie de vous dépasser ?
C’est une force qui vient de l’intérieur, c’est indescriptible, c’est ce rêve que j’ai depuis petite ! Je ne dis pas qu’il n’y pas eu des moments difficiles, des moments de doute. Mais il faut arriver à rebondir. C’est ce qui fait la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui arrêtent. Tout le monde a des mauvais matchs, des mauvaises défaites, ce qui change c’est la façon dont on s’en sert.
C’est à dire ?
La défaite, elle est là, elle fait partie du jeu. Il faut savoir s’en servir pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Il faut l’utiliser positivement, même si sur le moment c’est difficile, prendre du recul, se demander ce qui s’est mal passé et s’en servir pour avancer.
Qu’est-ce-qui vous donne le plus de plaisir aujourd’hui ?
Jouer ! Même si ça a pris une tournure plus professionnelle, j’essaye de ne jamais oublier que c’est un jeu. La victoire, c’est sûr c’est un moment incroyable, mais c’est éphémère… C’est pour ça qu’il est important d’aimer ce qu’on fait.
Prendre soin de vous, c’est important pour atteindre votre objectif ?
C’est capital ! Le haut niveau se joue sur des détails, et il faut tout mettre de son côté pour bien s’entraîner : bien récupérer, bien dormir, bien manger.
Pour récupérer au mieux : je me couche tôt, je dors, fais des siestes entre les entraînements quand je peux. Je fais également un peu de méditation et de yoga. Avoir le moins de stress possible, être positive au quotidien améliorent également la récupération. Et avoir une bonne alimentation, c’est crucial. Mon corps mon outil de travail. S’il n’est pas en forme, les résultats ne suivent pas. Et ce que je mange, c’est le carburant qui va le faire fonctionner !
Et les jus, dans tout ça ?
J’en bois tous les jours ! En général après les entraînements pour récupérer, ou le matin sur une journée de repos. Leur forme liquide me permet d’absorber énormément de nutriments de manière optimale.
Quel est votre jus P.A.F préféré ?
Difficile comme question car je les adore tous ! Mais s’il fallait en choisir un, ce serait « JOIE ».
Quels bénéfices vous en tirez ?
Je trouve que ça a vraiment amélioré ma récupération. Je suis mieux sur le court le lendemain, j’enchaîne mieux les entraînements, je me sens moins fatiguée. J’essaye de varier les jus et les apports, d’avoir plusieurs fruits, plusieurs légumes. En tous cas, ça me fait énormément de bien pour la récupération, pour l’énergie, j’ai de meilleures facultés mentales aussi… et puis ça me fait plaisir, j’adore le goût ! On parle beaucoup des vitamines, mais moi je me régale, tout simplement. Quand je finis mon entraînement, c’est ma petite récompense 🙂
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