Saviez-vous quel processus consomme le plus d’énergie dans votre corps ? La digestion !
En jeûnant, cette énergie est économisée et utilisée pour d’autres tâches plus nobles. Or, pour la plupart d’entre nous, le jeûne complet est psychologiquement difficile à réaliser. C’est pourquoi il existe une variante plus douce : le jeûne intermittent.
Qu’est ce que le jeûne intermittent ?
Le jeûne intermittent consiste simplement à sauter un repas dans la journée : le petit-déjeuner, le déjeuner ou le dîner. Ce qui est différent du jeûne “complet”, car pour ce dernier, on ne mange aucun repas. On ne fait que boire de l’eau, des tisanes ou des bouillons pendant un certain nombre de jours.
Le jeûne intermittent est psychologiquement plus abordable pour les “débutants du jeûne” car il y a moins de privation. C’est pour ça qu’il est plus facile à mettre en œuvre au quotidien dans une vie sociale normale. On peut le faire sur une plus grande durée que le jeûne complet car il met moins l’organisme à l’épreuve. Ainsi, il y a très peu de risques de subir une “crise curative”. C’est ce qu’on entend par des signes de détoxification comme des migraines, troubles digestifs, nausées etc…
Quels sont les bénéfices ?
Les bénéfices du jeûne intermittent pour le corps sont multiples. Ils s’apparentent à ceux du jeûne complet. Ils ont été prouvés depuis des millénaires. Que ce soit sur le plan physique (regain d’énergie, régulation du poids et des désordres métaboliques, maladies chroniques…) ou sur le plan mental (aide à la concentration, ouverture de la conscience, augmentation des capacités sensorielles et intellectuelles).
✔️ En supprimant un repas dans la journée sur plusieurs mois, tout en mangeant normalement le reste du temps, on réduit ses apports caloriques. Pour continuer à assurer son fonctionnement normal, le corps va donc puiser dans ses réserves, notamment dans les graisses. C’est donc intéressant pour les personnes qui cherchent à réguler leur poids.
✔️ Le jeûne met l’intestin au repos pendant une longue période (environ 16h, nuit comprise). L’énergie de la digestion ainsi économisée est utilisée par l’organisme pour se purifier et se reconstruire. C’est pour ça que sauter un repas peut être idéal pour se requinquer en cas de désordre digestif occasionnel ou de début d’infection (rhume, état grippal,…).
✔️ Le jeûne intermittent permet de prendre conscience que l’on s’alimente trop et qu’il est tout à fait possible de se sentir bien (voire mieux) en ingérant moins d’aliments. On privilégie ainsi la qualité à la quantité. Cette pratique induit petit à petit un changement en profondeur dans nos habitudes alimentaires pour “mieux manger”.
Concrètement comment je commence ?
En pratique, je recommande de sauter le dîner (ou le petit-déjeuner). C’est plus simple socialement et moins rude pour les personnes qui exercent une activité professionnelle exigeante. Seule l’eau est autorisée pendant le repas sauté.
Débutez en faisant ce jeûne intermittent 1 fois par semaine, par exemple le dimanche matin. Ensuite, augmentez la fréquence progressivement jusqu’à trouver votre rythme de croisière. Ce type de jeûne peut se faire toute l’année ou par cure de quelques semaines.
Pendant le jeûne intermittent, on a particulièrement besoin d’énergie pour tenir la journée. Boire du café n’est pas idéal, surtout quand on a le ventre vide. Souvent, le café peut heurter la paroi de votre estomac et provoquer une surproduction d’acide qui enflammera votre système digestif. Pensez à remplacer votre café par un shot L’Absolu, à base de gingembre.
Bien entendu, pour en tirer tous les bénéfices, mangez varié et équilibré le reste du temps. Limitez les charcuteries, la viande rouge, les produits laitiers, les fritures, les viennoiseries et sucreries ! Consommez davantage de fruits et légumes crus (entiers et en jus,soupes…), céréales complètes et légumineuses, les œufs, viandes blanches et poissons.
Enfin, n’oubliez pas de bien vous hydrater au long de la journée de jeûne. Cela favorisera le drainage et l’élimination des toxines !